Levinus Leonard Mapenzi et Aviti John Mmochi
L'influence de la salinité sur les hybrides descendants d'O. niloticus♀ et d'O. urolepis urolepis♂ a été étudiée pendant 63 jours. Un total de 120 alevins de 0,29 ± 0,01 g ont été stockés dans des bacs en plastique de 1 m3 à une densité de 10 poissons/m3 par bac. L'expérience comprenait trois traitements de salinité 15, 25 et 35 avec de l'eau douce (2 unités de salinité) comme témoin. Les hybrides ont été nourris avec un régime équilibré de 40 % de protéines brutes à 5 % du poids corporel deux fois par jour. Les paramètres de qualité de l'eau ont été mesurés une fois par semaine. Cependant, les résultats sur le SGR, le gain de poids moyen et le taux de survie n'ont pas été significativement affectés par la salinité (p>0,05). Le FCR différait significativement entre les traitements (p<0,05). L'unité de salinité pratique (PSU) de 25 a montré de meilleures performances de croissance que les autres traitements. Étonnamment, tous les traitements ont montré une meilleure croissance que le témoin. Lors de l'examen final, tous les hybrides se sont révélés être des mâles à 100 %. Les valeurs de la relation longueur-poids « b » et le facteur de condition « K » ont montré que les hybrides avaient une croissance isométrique, une bonne santé et étaient correctement gérés. Il a été conclu que si une gestion appropriée est suivie, les hybrides étudiés peuvent être de bons candidats pour la mariculture intensive et semi-intensive par les populations côtières. Les hybrides peuvent résoudre le problème du retard de croissance et constituer une alternative à l'utilisation d' hormones pour l'inversion sexuelle.