Tahseen Ghous, Kalsoom Akhtar, Faiz-Ul-Hassan Nasim, Muhammad Aziz Choudhry
Dans cette étude, nous avons étudié l'activité anti-uréase de onze extraits d'Et-OH et de cinq extraits de Me-OH de plantes médicinales collectées dans l'État du Cachemire. La sélection des plantes a été faite sur la base de leurs utilisations par les populations locales et les herboristes pour le traitement de différentes affections, notamment les problèmes d'estomac. Dans l'étude, les extraits d'Et-OH de Sussuria lappa, Malva parviflora, Solanum nigrum et Melia azadirachta se sont révélés inactifs ou ont montré une faible activité à la concentration finale de 200 μg/5 ml. Alors que les extraits d'Et-OH de Taraxacum officinale, Achillea millefolium, Aristolachia bracteata, Eucalyptus globules, Adhatoda zeylanica, Cuscuta reflexa et Mentha longifolia ont montré une action plus forte contre l'activité uréase. Français Les valeurs IC50 pour ces extraits étaient de 33,33*, 94,24, 68,62, 66,91, 83,33, 89,19 et 57,47*μg/5 ml.
Parmi les extraits Me-OH, Achillea millefolium et Aristolachia bracteata ont démontré une activité anti-uréase plus forte IC50=60,29* et 58,73*μg/5 ml. Mentha longifolia, Solanum nigrum et Melia azadirachta n'ont montré aucune action contre l'activité uréase à 200 μg/5 ml. Les résultats de cette étude montrent que la plupart des extraits étudiés ont montré une activité anti-uréase raisonnable, cependant, les extraits éthanoliques de Taraxacum officinale, Mentha longifolia et les extraits méthanoliques d'Achillea millefolium et d'Aristolachia bracteata ont montré un potentiel d'inhibition significatif. Nos résultats pourraient aider à expliquer les effets bénéfiques de ces extraits de plantes contre les infections gastriques associées aux souches pathogènes de H. pylori. Les extraits bruts peuvent être purifiés pour l'isolement de composés ayant une activité antiuréase. Ces résultats valident également l'utilisation traditionnelle de ces plantes pour le traitement des infections gastriques.