Hesham A Nada et Mona Atwa
Contexte ; L'objectif de cette étude était de déterminer la séroprévalence de l'antigène de surface de l'hépatite B (HBsAg), des anticorps contre le virus de l'hépatite C (anti-VHC), du virus de l'immunodéficience humaine (anti-VIH) et du VDRL chez les donneurs de sang de l'hôpital universitaire du canal de Suez, banque du sang à Ismaïlia. Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive. Tous les dossiers des donneurs de sang de janvier 1996 à décembre 2011 ont été inclus ; nous avons analysé les données de 149 381 échantillons de sang collectés. Les données ont été évaluées avec SPSS et les différences de prévalence, de sexe et de résidence ont été calculées à l'aide du test x2. Résultats : La séroprévalence de l'HBsAg et de l'anti-VHC était respectivement de 2,3 % (3 440) et de 7,2 % (10 729). Français La prévalence annuelle de l'anti-VHC a chuté de manière significative (P < 0,0001) de 14,9 % (1996) à 3,5 % (2011) alors qu'il y avait une légère variation dans la prévalence de l'HBsAg, tout au long de la période d'étude, qui n'était pas statistiquement significative (p > 0,05). L'HBsAg et l'anti-VHC ont tous deux montré une prévalence plus élevée chez les donneurs de sexe masculin (2,3 %, 7,3 %, respectivement) et ruraux (2,6 %, 7,9 %, respectivement) que chez les donneurs de sexe féminin (2,1 %, 6,6 %, respectivement) et urbains (2 %, 6,6 %, respectivement). Nous n'avons eu aucun cas positif de VIH ou de syphilis dans notre étude. Conclusion : Il est de la plus haute importance de continuer à dépister le sang donné avec des tests hautement sensibles et spécifiques pour garantir la sécurité du sang pour le receveur.