Abstrait

Séroprévalence de l'hépatite B, de l'hépatite C, du virus de l'immunodéficience humaine et de la syphilis dans les dons de sang au Kenya, 2016 : analyse de la situation

Mahuro GM, Gichangi PB, Mwangi CW et Kipkorir N

Contexte et objectif : La transfusion sanguine est une intervention courante qui sauve des vies et qui remplace le sang ou les produits sanguins perdus en cas de malnutrition sévère, d'infections, d'interventions chirurgicales, d'urgences obstétricales et de troubles sanguins ou de traumatismes. La transfusion de sang infecté reste un problème de santé publique. Avec toutes les interventions visant à réduire les infections transmissibles par transfusion (ITT), il est impératif d'examiner la situation actuelle au Kenya. Cela présente la prévalence des ITT parmi les donneurs de sang bénévoles au Kenya en 2016, et la relation entre la santé des donneurs de sang bénévoles et les caractéristiques de risque et les ITT dans le sang donné. Matériels et méthodes : Cette étude adopte une conception transversale pour les données collectées pendant dix mois en 2016. Seuls 17,8 % des 20 230 donneurs de sang bénévoles recrutés via l'application pour téléphone portable, text for life (T4L), dont les résultats des tests sanguins ont été téléchargés dans T4L et disposaient de données complètes sur les tests ITT ont été inclus. L'évaluation préalable des services nationaux de transfusion sanguine du Kenya utilisée avant le don de sang volontaire a fourni des variables d'intérêt pour l'analyse. Français Les fréquences descriptives, le test d'association et le rapport de cotes ont été réalisés à l'aide de Stata V14.2. Résultat : Quatre donneurs de sang volontaires sur cinq étaient des hommes et n'avaient aucune éducation ou avaient un niveau d'éducation primaire. La prévalence de l'hépatite B, de l'hépatite C, du virus de l'immunodéficience humaine et de la syphilis était respectivement de 0,7 %, 1,2 %, 6,2 % et 1,0 %. Le fait d'avoir une « maladie » ou une « sexualité » n'implique pas d'avoir une ITT, mais le fait d'avoir une « piqûre » multiplie par deux les risques d'avoir une syphilis (AOR = 2,03, IC à 95 % = 0,27-15,15, p = 0,000). Conclusion : L'exclusion des personnes qui déclarent avoir eu des blessures par arme blanche pourrait réduire les risques d'avoir des ITT. Les personnes chez qui on découvre qu'elles ont des ITT doivent être orientées vers des services de soins et de soutien appropriés.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié