Abstrait

Résultats à court terme du choc hémorragique chez les traumatisés à l'hôpital de Mulago, un hôpital tertiaire urbain en Afrique subsaharienne

Moses Elaju, Peter A Ongom, Stephen C Kijjambu, Robert Wangoda et Patson Makobore

Introduction : Les traumatismes constituent un risque majeur de santé publique, contribuant de manière significative à la mortalité. Ils constituent la principale cause de décès chez les adolescents et les jeunes adultes dans le monde. Les accidents de la route arrivent en tête de liste des formes de traumatismes en milieu urbain, avec plus de 3000 décès par jour. La plupart des décès (85 %) surviennent dans les pays à revenu faible et intermédiaire et sont le résultat d'un choc secondaire à une hémorragie. En raison du manque d'informations documentées sur l'évolution à court terme et les facteurs associés au choc hémorragique en milieu subsaharien, une étude à cet effet a été menée. Méthodes : Une étude de cohorte descriptive prospective a été menée d'octobre 2012 à mars 2013, auprès de patients fréquentant le service des urgences de l'hôpital universitaire et de référence national de Mulago, qui avaient subi un choc hémorragique traumatique. Les patients âgés de 5 ans et plus et des deux sexes ont été inclus. Ils ont été pris en charge conformément aux directives de l'ATLS et suivis pendant 24 heures. Les résultats étaient : la survie ou la mortalité à 24 heures de ces patients ; l'adéquation de la réanimation des survivants et la distribution des facteurs connus pour affecter la mortalité. Résultats : Un total de 55 participants, dont 40 (72,7 %) de sexe masculin, ont été recrutés. L'âge moyen était de 27,2 ans. Il y a eu 16 (29,1 %) décès en 24 heures. Parmi les survivants, 13 (33,3 %) d'entre eux ont été insuffisamment réanimés lorsque les signes cliniques seuls ont été utilisés pour surveiller la réanimation. Le choc de grade IV, le temps écoulé depuis la blessure et la nécessité d'une intervention chirurgicale majeure pour contrôler le saignement ont contribué de manière significative à la mortalité. Conclusion : La mortalité en 24 heures due au choc hémorragique à l'hôpital de Mulago est légèrement inférieure à celle rapportée dans certaines études, mais des stratégies pour la réduire davantage doivent être explorées

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié