Wazwaz F,Al Maaitah EF,Abu Alhaija ES *,Borgan BE
Contexte : Les études rapportées sur la relation squelettique chez les sujets présentant des canines palatines déplacées étaient minimes.
Objectif : Déterminer les paramètres squelettiques, dento-alvéolaires et des tissus mous chez les sujets présentant des canines palatines déplacées et les comparer à ceux des sujets présentant des canines en éruption normale.
Matériel et méthodes : Un total de 120 céphalogrammes latéraux de sujets présentant des canines palatines déplacées ont été collectés (70 femmes, 50 hommes ; âge 17.173.09 ans). Un échantillon témoin sans déplacement canin correspondant au groupe d'étude a été inclus. Les céphalogrammes latéraux ont été tracés et les mesures ont été calculées.
Résultats : La majorité des sujets présentant des canines palatines déplacées (62 %) présentaient des relations squelettiques de classe I et (33 %) de classe II division 2 incisives. Français Les sujets ayant des canines palatines déplacées avaient des longueurs de corps maxillaires et mandibulaires plus petites, des angles Mx-Mn et SN-Mn plus petits, un AFH réduit, un angle inter-incisif accru, des hauteurs dento-alvéolaires mandibulaires antérieures et postérieures plus petites et des lèvres supérieures et inférieures rétrusives par rapport aux témoins.
Conclusions : Les canines palatines déplacées se sont produites principalement dans les relations incisives de classe I squelettiques et de classe II division 2 avec des dimensions verticales réduites, un corps maxillaire et mandibulaire court , de petites hauteurs dento-alvéolaires et des lèvres supérieures et inférieures rétrusives.