Paul Narh Doku ZA, John Enoch Dotse et Kofi Akohene Mensah
Contexte : L'étude a cherché à savoir si le soutien social perçu variait entre les enfants qui ont perdu leurs parents à cause du sida, ceux qui ont perdu leurs parents pour d'autres raisons, ceux qui vivent avec des soignants infectés par le VIH/SIDA et les enfants de familles intactes (groupe témoin). Méthode : Cette étude a utilisé des entretiens transversaux quantitatifs impliquant 291 enfants âgés de 10 à 18 ans dans le district de Lower Manya Krobo au Ghana et a examiné leurs disparités de soutien social. Résultats : Les résultats des régressions linéaires multivariées indiquent que les enfants qui vivent avec des soignants infectés par le VIH/SIDA ont déclaré des niveaux de soutien social significativement plus faibles que les enfants orphelins du sida, les enfants orphelins d'autres causes et les enfants non orphelins, indépendamment des covariables sociodémographiques. Les enfants qui ont perdu leurs parents pour d'autres causes et les enfants orphelins d'autres causes ont déclaré des niveaux similaires de soutien social. En termes de sources de soutien, tous les enfants orphelins et les enfants vulnérables étaient plus susceptibles de tirer du soutien de leurs amis et de leurs proches plutôt que de la famille. Conclusion : Ces résultats indiquent la nécessité de développer des interventions susceptibles d’accroître les niveaux de soutien social pour les enfants orphelins et vulnérables dans le contexte du VIH/SIDA au Ghana, en particulier les réseaux qui incluent la famille.