Parwada C et Van Tol J
Français Les propriétés du sol sont connues pour être influencées par le temps de séjour de la matière organique du sol (MOS). Cependant, il existe peu d'informations sur les effets interactifs de la qualité du MOS et de l'humidité du sol sur le COS et le carbone de la biomasse microbienne (CBM), et donc sur les pertes de sol. Par conséquent, cette étude a examiné les effets de différentes matières organiques et de l'humidité du sol dans des sols à faible teneur initiale en COS (< 2 %) sur le COS, le CBM et la perte de sol en fonction du temps d'incorporation de la matière organique. Six sols ont été incubés pendant 34 semaines à 25 °C après avoir ajouté de la litière de feuilles de Vachellia karroo de haute qualité (C/N = 23) et des tiges de Zea mays de faible qualité (C/N = 41). L'effet de la qualité du MOS et de l'humidité du sol sur la teneur en COS, le CBM et la perte de sol était significativement (P < 0,05) le même au sein des sols mais variait selon les sols. Les sols continuellement humides ont perdu plus de COS que dans des conditions d'humidité alternées humides-sèches. Le carbone de la biomasse microbienne était contrôlé par la disponibilité de la matière organique et des conditions de sol humides. Les faibles valeurs de MBC correspondent à une forte teneur en COS et à une perte de sol. Les sols continuellement humides avec une forte teneur en particules de sable favorisent une perte rapide de COS par rapport aux sols alternant entre sec et humide. Par conséquent, les sols sableux continuellement humides sont susceptibles de contribuer davantage au réchauffement climatique que les sols alternant entre sec et humide. Dans le sillage du changement climatique, l'ajout de MO dans les sols continuellement humides doit être régulé, mais pour réduire la perte de sol, la réapplication de MO fraîche doit être plus fréquente dans les sols sableux continuellement humides que dans les régimes d'humidité alternant sec et humide.