Singh RK, Haq S et Dhiman RC
Français Les connaissances, attitudes et pratiques (CAP) de la population tribale et rurale de quatre districts d'endémie palustre des États du Bihar et du Jharkhand en ce qui concerne le paludisme ont été étudiées. Les résultats de cette étude ont montré que la plupart des répondants (92,5 %) connaissaient le paludisme et étaient conscients des symptômes courants du paludisme (82,4 %) comme la fièvre, les frissons et le froid, etc. Cependant, un nombre considérable (28,4 %) ne savait pas que le paludisme est causé par une piqûre de moustique. Les connaissances sur les sites de repos des vecteurs du paludisme étaient bonnes, car 48,8 % des répondants ont mentionné des étables à bétail, 32,4 % des répondants ont mentionné des habitations humaines et 15 % des endroits sombres et humides. La plupart des répondants n'étaient pas conscients de la reproduction des moustiques associée aux plans d'eau propres.
Français L'attitude des personnes interrogées à l'égard du programme de lutte antivectorielle était très mauvaise, car 67,8 % des personnes interrogées ont perdu confiance dans la pulvérisation de DDT en raison de son inefficacité pour lutter contre les nuisances des moustiques. Plus des deux tiers des personnes interrogées utilisaient régulièrement des moustiquaires imprégnées et elles considéraient que c'était la meilleure option pour se protéger du paludisme et des piqûres de moustiques. Une éducation sanitaire appropriée est nécessaire pour accroître les connaissances et la sensibilisation de la communauté dans la langue locale au niveau individuel et communautaire afin de promouvoir la prévention du paludisme, d'améliorer la couverture de l'IRS et l'utilisation de moustiquaires pour une lutte efficace contre le paludisme. La pulvérisation d'insecticide peut être plus acceptable pour les communautés, si un insecticide approprié et plus efficace est utilisé.