Weiwen Deng, Aly S. Abdel-Mageed, Robert H. Connors, Daniel W. Pietryga, Anthony J. Senagore, Troy A. Giambernardi et Rick V. Hay
Le stress oxydatif est un facteur déterminant des lésions tissulaires induites par les radiations. Nous présentons une nouvelle méthode qui exploite la puissance de la migration des cellules souches mésenchymateuses (CSM) vers les tissus radio-lésés et la thérapie génique par superoxyde dismutase extracellulaire médiée par adénovirus (ECSOD) pour le stress oxydatif. Ce rapport démontre pour la première fois que l'administration intraveineuse de CSM génétiquement modifiées pour sécréter de l'ECSOD 24 heures après l'exposition aux radiations peut améliorer la survie de 10 % à 52 %, prolonger la durée de vie de 207 jours, retarder la formation de cataractes de 39 jours et prévenir la carcinogenèse chez la souris. Pour la preuve de concept, nous démontrons en outre pour la première fois que les CSM humaines peuvent être génétiquement modifiées avec un vecteur adénoviral pour sécréter des niveaux élevés d'ECSOD biologiquement active. Nos résultats suggèrent que la thérapie génique antioxydante à base de cellules souches mésenchymateuses a le potentiel d'atténuer les lésions radiologiques chez l'homme résultant d'urgences radiologiques et nucléaires, d'exposition aux rayonnements spatiaux et de toxicité de la radiothérapie contre le cancer.