Jiangwen Qu, Zhigang Gao, Ying Zhang, Milton Wainwright, Chandra Wickramasinghe et Tareq Omairi
La menace d'une nouvelle pandémie de grippe majeure aux proportions dévastatrices nous hante toujours et, malgré une surveillance diligente des virus en circulation, il est impossible de la prédire. À une échelle plus locale, les épidémies de fièvre hémorragique Ebola (EHF) en Afrique de l'Ouest constituent une menace sérieuse pour la santé publique en raison de leur risque de mortalité élevé. La recherche sur les facteurs environnementaux sous-jacents à la fois à l'EHF et à l'épidémiologie de la grippe peut fournir des informations utiles sur la survenue de futures pandémies. Cette étude suggère que l'activité des taches solaires in extremum ou ± un an a été associée aux pandémies de grippe et aux épidémies graves d'EHF en Afrique de 1976 à 2014. Les mécanismes potentiels par lesquels l'activité des taches solaires peut influencer les épidémies virales sont discutés. Les efforts de surveillance actuels et futurs devraient être soutenus pour construire un système d'alerte précoce complet impliquant la surveillance des virus et l'épidémiologie sur le terrain, l'activité des taches solaires ainsi que l'échantillonnage stratosphérique pour prévoir les futures pandémies.