Abstrait

Survie des structures reproductrices de mousse dans des conditions environnementales martiennes simulées et un stress thermique extrême : étude spectroscopique vibrationnelle et implications astrobiologiques

José María Gómez Gómez, Belén Estébanez, Aurelio Sanz-Arranz, Eva Mateo-Martí, Jesús Medina et Fernando Rull

L'astrobiologie a pour objectif principal la recherche de formes de vie extraterrestres. Un aspect clé est l'étude de la capacité de différents types d'organismes terrestres à supporter des conditions environnementales extraterrestres simulées. Les mousses sont des plantes vertes multicellulaires, peu étudiées d'un point de vue astrobiologique. Dans cet article, nous rapportons les résultats expérimentaux obtenus en utilisant deux espèces de mousse, qui démontrent que les spores de la mousse Funaria hygrometrica ainsi que les pousses de gamétophytes végétatifs desséchés de la mousse Tortella squarrosa (= Pleurochaete squarrosa ) étaient capables de résister à des conditions environnementales martiennes simulées (SMEC) : composition atmosphérique simulée de Mars de 99,9 % de CO 2 et 0,6 % de H 2 O avec une pression de 7 mbars, -73ºC et une irradiation UV de 30 mW cm -2 dans une gamme de longueurs d'onde de 200 à 400 nm sous une courte durée d'exposition limitée de 2 heures. Après avoir été exposées au SMEC puis transférées dans un milieu de croissance approprié, les spores de F. hygrometrica ont germé, produisant des cellules protonémiques et des pousses feuillées typiques des gamétophytes. De même, les feuilles détachées des pousses de gamétophytes de T. squarrosa exposées au SMEC ont conservé la capacité de produire de nouveaux protonémas et pousses dans des conditions de croissance adaptées. De plus, nous avons étudié la tolérance de ces structures de mousse à un stress thermique de 100°C pendant 1 h ; dans les deux cas, les spores et les pousses étaient capables de résister à ce traitement thermique. Notre étude utilisant la spectroscopie vibrationnelle FT-Raman et FT-IR a démontré que ni les spores ni les pousses n'ont apparemment subi de dommages significatifs dans leur composition biomoléculaire après avoir été soumises à ces traitements de stress. Les implications de ces résultats pour la recherche de la vie sur Mars sont discutées.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié