Segula Masaphy et Rinat Ezr
Les champignons et leurs métabolites toxiques ont été identifiés comme des causes possibles du syndrome des bâtiments malsains, une maladie associée à une mauvaise ventilation intérieure. Certains groupes à risque, tels que les patients hospitalisés, les personnes âgées et les jeunes enfants, ont tendance à être plus sensibles. Des efforts considérables ont été consacrés à l'établissement de techniques de surveillance et de protocoles d'identification fongiques optimaux. Cet aperçu passe en revue les méthodes de surveillance et d'identification disponibles qui peuvent fournir des informations qualitatives ou quantitatives sur la présence de champignons particuliers ou de leurs métabolites secondaires/mycotoxines et l'évaluation de leur effet sur l'amélioration potentielle de la symptomatologie de santé associée et l'établissement du mécanisme physiopathologique impliqué dans ce processus. Certains emplacements cibles, où la contamination mycologique est plus susceptible de se produire et certains groupes à risque qui ont besoin d'une inspection environnementale plus stricte et de protocoles de surveillance et d'identification fongiques plus raffinés, sont abordés. Lors de l'évaluation de l'impact de l'inspection environnementale, il n'existe pas de norme de référence pour le taux de réponse attendu en termes de réduction de la charge fongique et de son importance. Ce manque de normes et les limites dans l'association d'une contamination fongique spécifique à des effets sur la santé peuvent être liés à la détermination de la charge fongique intérieure. Cela pourrait être le résultat soit de biais de déclaration de l'humidité, soit du choix de la méthode utilisée pour surveiller la charge fongique. Des protocoles de surveillance et d'identification fongiques affinés sont suggérés pour un ciblage plus spécifique des isolats fongiques, leur identification et leur quantification.