Rhiannon French et Richard Clarkson
Il existe de nombreuses définitions des cellules souches cancéreuses basées sur les différents tests utilisés pour les détecter ou les enrichir. L'existence de différents tests a fait de l'identification et de l'isolement de la cellule souche cancéreuse archétypique (CSC) avec toutes ces propriétés un objectif attrayant mais encore inaccessible. En effet, il a été suggéré que le manque de complémentarité entre ces tests constitue en soi un obstacle à l'identification des CSC. Pourtant, de nouvelles connaissances sur l'hétérogénéité des cellules souches du cancer du sein et la découverte de la plasticité des CSC suggèrent désormais que plutôt que l'existence d'une seule entité insaisissable de type souche dans les cancers, il pourrait y avoir un mélange hétérogène de populations cellulaires capables de changer de phénotype sous différentes pressions sélectives. L'objectif de cette revue est de résumer les preuves actuelles soutenant cette hypothèse et de suggérer que se concentrer sur les mécanismes contrôlant l'interconversion entre ces populations minoritaires de cellules souches pourrait conduire à des stratégies plus efficaces pour cibler les propriétés malignes des cellules souches du cancer du sein.