Indexé dans
  • Ouvrir la porte J
  • Clés académiques
  • RechercheBible
  • Infrastructure nationale des connaissances en Chine (CNKI)
  • Centre international pour l'agriculture et les biosciences (CABI)
  • RechercheRef
  • Université Hamdard
  • EBSCO AZ
  • OCLC - WorldCat
  • CABI texte intégral
  • Publions
  • Fondation genevoise pour la formation et la recherche médicales
  • Google Scholar
Partager cette page
Dépliant de journal
Flyer image

Abstrait

L'effet du vaccin oral contre le choléra en réponse à une épidémie de choléra dans une situation d'urgence complexe, État de Borno, nord-est du Nigéria.

Kumshida Yakubu Balami, Uzoma Iheanyi Ugochukwu, Arhyel Malgwi, Samuel Thliza, Ahmed Njidda, Lawi Auta Mshelia, Chima Emmanuel Onuekwe, Womi-Etang Oboma Eteng, Ibrahim Kida, Isaac Akuamoah Boateng, Chikwe Ihekwaezu, Collins Owili

Contexte : L’épidémie de choléra demeure une menace sanitaire mondiale pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) et les zones confrontées à des situations d’urgence complexes. L’insurrection dans le nord-est du Nigéria a perturbé les services sociaux et déplacé des milliers de personnes dans des camps de PDI surpeuplés et disposant d’une eau, d’un assainissement et d’une hygiène insuffisants. Nous avons confirmé et caractérisé l’épidémie et mis en place des mesures de contrôle, notamment la première utilisation du vaccin oral contre le choléra (VOC) au Nigéria.

Méthodes : Nous avons défini un cas suspect de choléra comme toute personne âgée de plus de deux ans (≥ 2) présentant une diarrhée aqueuse aiguë (DAA) et une déshydratation sévère ou décédant d'une DAA, avec ou sans vomissements entre le 14 août et le 21 décembre 2017. Nous avons mené une étude descriptive et analytique. En utilisant la structure de vaccination contre la polio, nous avons lancé une campagne de vaccination antipoliomyélitique orale en deux phases (tours) ciblant toutes les personnes âgées de plus d'un an (≥ 1) dans les communautés affectées et les camps de déplacés internes.

Résultats : Nous avons identifié 6 430 cas-patients avec 61 décès dans sept (7) zones de gouvernement local (LGA) de l'État de Borno, dont 3 512 (54,62 %) à Jere, 1 870 (29,08 %) à Monguno, 845 (13,14 %) à Dikwa, 115 (1,79 %) à Guzamala, 63 (0,98 %) à Maiduguri, 23 (0,36 %) à Mafa et 2 (0,03 %) à Gubio. La plupart des cas-patients 6 109 (95 %) étaient des personnes déplacées à l'intérieur du pays vivant dans des camps. L'âge médian était de neuf (9) ans (fourchette : 2-80). Les femmes 2 780 (43 %) étaient plus touchées que les hommes. Nous avons ciblé un total de 855 492 personnes de plus d'un an dans les LGA touchées pour un VCO. Nous avons vacciné 896 919 personnes à l'aide de 914 565 doses de vaccin anti-COV, ce qui donne un taux de couverture de 105 %. Le taux de perte était de 0,4 %. Nous n'avons signalé aucun effet indésirable après la vaccination (EIPV). Le quatrième jour de vaccination anti-COV, 122 était le nombre le plus élevé de cas signalés quotidiennement, après quoi le nombre de cas quotidiens a commencé à diminuer jusqu'à la fin de l'épidémie. Le taux de mortalité global (CFR : 0,95 %) était de 0,95 %.

Conclusion : L’épidémie prolongée de choléra a augmenté en ampleur et en force, et a touché principalement des enfants vivant dans des camps de déplacés internes. L’épidémie de choléra a été rapidement détectée et la réponse a été opportune, ce qui pourrait expliquer le faible taux de létalité. Le vaccin anticholérique réactif pourrait avoir influencé la fin de l’épidémie. Malgré le contexte complexe et difficile, nous avons pu contenir l’épidémie en quatre mois avec un faible taux de létalité.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié