Lukas Comba, Pavel Bradna*, Erika Lenčová, Jana Dušková, Děvana Houšová
La procédure optimale de réparation des restaurations composites est controversée. L'objectif de l'étude était d'examiner l'effet du traitement de surface, du système adhésif et du stockage à long terme dans l'eau et une solution tensioactive sur la force de liaison entre les matériaux composites vieillis et réparés. Les surfaces d'un composite micro-hybride photopolymérisable (Filtek Z250) vieilli dans de l'eau distillée pendant cinq mois à 37°C ont été traitées par meulage avec du papier SiC P320 ou par abrasion à l'air (Rondoflex, Al2O3, 50 μm). Les reconstitutions ont été réalisées avec le même matériau composite en utilisant les systèmes adhésifs Optibond FL (OPF), Gluma Comfort Bond (GLU) et Clearfil SE Bond (CLF). Les reconstitutions ont été découpées en bâtonnets, stockées à 37 ° C pendant quatre mois dans de l'eau distillée ou dans une solution de laurylsulfate de sodium tensioactif (SLS, 1,5 % en poids) pour accélérer la pénétration de l'eau dans le joint adhésif. Les échantillons témoins ont été conservés dans de l'eau distillée pendant 24 h à 37 ° C. Les résultats ont été analysés avec une ANOVA à trois facteurs suivie de tests post-hoc LSD de Fisher à α = 0,05 et avec des statistiques de Weibull. La morphologie de surface des surfaces traitées et fracturées a été analysée à l'aide d'un microscope optique et électronique à balayage. Les forces de liaison de la majorité des groupes traités par abrasion à l'air étaient significativement plus élevées et plus stables après un stockage à long terme dans l'eau et la solution SLS que celles traitées par meulage. Ces résultats indiquent que l'abrasion à l'air combinée à des adhésifs cliniquement éprouvés peut offrir une résistance accrue et une stabilité à long terme des réparations composites.