Liyan Liu, Ying Li et Changhao Sun
L'objectif de cette étude est d'examiner l'association entre le sulfate de déhydroépiandrostérone endogène (DHEA-S) et la désaturase des acides gras chez des sujets isolés atteints d'hyperglycémie post-provocation (IPH). 241 sujets IPH âgés de 35 à 70 ans ont participé à l'étude. La concentration sérique de DHEA-S a été mesurée à l'aide de tests immuno-enzymatiques. Les profils d'acides gras ont été détectés par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse et les activités de désaturase ont été exprimées par les rapports produit/précurseur d'acide gras. Les relations ont été évaluées à l'aide d'une régression multiple. Français Les résultats suggèrent que la concentration de DHEA-S était associée négativement à l'acide palmitique (P < 0,001) et positivement à l'acide γ-linolénique et à l'acide eicosatétraénoïque chez les hommes (P = 0,002 et P = 0,001, respectivement), et négativement à l'acide palmitique (P = 0,037) et positivement à l'acide docosapentaénoïque, l'acide docosahexaénoïque (P = 0,018 et P < 0,001, respectivement) chez les femmes. De plus, une association positive a été observée entre la DHEA-S et la delta-9-désaturase (D9D-18, P = 0,031) chez les hommes, ainsi que la delta-6-désaturase (D6D, P = 0,034) chez les femmes. En conclusion, il existe différents profils de DHEA-S, d'acides gras et d'activités de désaturase chez les deux sexes chez les sujets IPH.