Mordechai Ben-Menahem
Lemme : La richesse du roi Salomon est bien documentée et attestée dans de nombreux documents – pas seulement des documents hébreux, mais aussi ceux d’autres nations. D’où vient cette richesse exemplaire ? La terre d’Israël n’est pas extraordinairement fertile, ni grande, ni dotée de ressources « exceptionnelles ». Salomon n’avait pas d’exploitation minière évidente (malgré les « Mines du roi Salomon » de Rider Haggard et d’autres œuvres de fiction du même genre). Toutes les nations de l’époque étaient agricoles. Si Israël était « simplement » une économie agricole, comme toutes les autres, en particulier avec les précipitations limitées communes à la terre, il ne pouvait pas y avoir d’accumulation de richesses. Israël dépend des pluies locales et ne dispose pas de sources d’eau importantes, comme la vallée du Nil ou la Mésopotamie. Lors d’une mauvaise année pluvieuse, il y aurait la faim, pas la richesse ! Les fermes étaient comme tout le monde et partout. La source de la richesse n’est pas évidente ; et l’accumulation ne peut pas non plus être comptabilisée de manière habituelle. Cette question est la base de cet article.
La réponse se trouvait dans un modèle économique national unique et dans un mécanisme de mise en œuvre : les Lévites étaient au cœur de tout cela. Il convient de préciser que cet article est une version « abrégée » d’un article beaucoup plus long, traitant de la tribu de Lévi en général, actuellement en cours de publication sous forme de livre.