Sanjeev Kumar, Prithpal S Matreja, Ashwani K Gupta, Amandeep Singh et Preeti Garg
Justification : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est associée à des fardeaux physiques et psychologiques. L'impact de la maladie a été étudié sur les patients, mais elle a également un effet profond et omniprésent sur la famille et les amis, entraînant une tension psychologique, un isolement social, des tensions relationnelles et des contraintes financières dues aux responsabilités supplémentaires liées à la gestion des patients. Peu d'études ont constaté une charge significative pour les soignants et les patients, mais les données issues de la configuration indienne font défaut. Par conséquent, nous avons conçu cette étude pour évaluer la qualité de vie (QOL) des soignants et des patients souffrant de BPCO.
Méthodes : Une étude transversale a été menée auprès de quarante-six patients atteints de BPCO et de leurs soignants principaux. Les patients ont été évalués à l'aide du questionnaire respiratoire de St. George (SGRQ) et des scores WHO-QOL-Bref. Les soignants ont été divisés en deux groupes. Les volontaires du groupe 1 étaient des soignants de patients récemment diagnostiqués avec une BPCO (au cours de la dernière année), tandis que le groupe 2 était des soignants de patients atteints de BPCO diagnostiqués depuis plus d'un an. Les soignants des deux groupes ont été soumis à l'entretien Zarit Burden (ZBI) et aux scores WHO-QOL-Bref.
Résultats : 46 patients et soignants ont été inclus dans l'étude. La majorité des patients avaient plus de 50 ans (55,67 ± 12,45) et 67 % des soignants étaient des femmes. Les patients avaient une mauvaise qualité de vie selon le SGRQ. Les soignants du groupe 1 avaient une charge significativement plus faible (p < 0,05) par rapport au groupe 2, comme le montrent les scores ZBI. Les scores WHO-QOL-Bref dans les 4 domaines étaient significativement plus élevés dans le groupe 1, ce qui prédit une meilleure qualité de vie.
Conclusion : La BPCO a des conséquences néfastes non seulement sur le patient, mais aussi sur son soignant. Le fardeau s'accroît à mesure que la maladie progresse et que la qualité de vie se dégrade.