Shreya Mazumdar*
Les pays membres de l’OMC doivent se conformer aux règles de l’ADPIC, ce que tous les États membres font car c’est obligatoire. Mais les critères de l’ADPIC sont trop stricts pour être appliqués de manière égale par tous les États membres. Il existe donc des exceptions, des dépassements de conformité, des silences textuels et des flexibilités prévues par l’accord ADPIC pour que les pays élaborent leurs lois nationales en fonction des besoins de leur société mais en conformité avec l’ADPIC. Par conséquent, il appartient au pays de choisir de se conformer strictement à l’ADPIC ou de l’appliquer de manière indulgente. En ce qui concerne l’interprétation du terme « activité inventive », l’ADPIC offre une certaine flexibilité en ne définissant pas le terme. Il appartient aux différents pays d’interpréter les termes selon leur convenance. L’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a établi une norme minimale afin de protéger la propriété intellectuelle, qui comprenait les brevets pour les produits pharmaceutiques. Il a été critiqué par divers pays car il a entraîné une augmentation du niveau de protection des brevets sur les prix des médicaments. L’Accord sur les ADPIC est devenu un outil important pour normaliser la protection des produits pharmaceutiques dans le monde, et c’est ce que recherchent activement les gouvernements des pays développés ainsi que les grandes sociétés pharmaceutiques. L’Accord traite de diverses questions de propriété intellectuelle d’une manière qu’aucune convention internationale n’avait traitée auparavant, y compris des règles de fond et d’application dans certains domaines avec beaucoup de détails. L’article est un effort de recherche d’une ligne directrice concrète en matière d’interprétation des « étapes inventives » et se concentre sur les différents pays qui la mettent en œuvre.