Zaccheaus A Jeremiah, Amos A Biribo, Teddy C Adias et Emmanuel K Uko
Contexte : Cette étude visait à déterminer la fréquence des antigènes de groupes sanguins rares chez les femmes enceintes de la métropole de Port Harcourt.
Méthodes : Les fréquences des antigènes Rh et des phénotypes des femmes enceintes de la métropole de Port Harcourt, au Nigéria, ont été déterminées à l'aide de techniques sérologiques standard.
Résultats : Sur les 374 femmes enceintes étudiées, les fréquences des antigènes Rh au sein de la population étaient D (89,0 %), c (82,0 %), e (54,0 %), C (24,3 %), E (20,1 %). Les fréquences des antigènes antithétiques Rh étaient DD/Dd (91,2 %), Cc (19,5 %), cc (84,5 %), Ee (13,9 %), ee (54,3 %), CC (25,1 %), EE (19,8 %) et dd (10,4 %). Sept (1,9 %) se sont révélés être Rhnull, seize (4,3 %) étaient D-- ou D exalté. Les phénotypes sans réactivité RhD étaient –c- (2,9 %), -Cc (0,3 %), -C- (0,3 %), -Ee (0,5 %) et –E- (0,3 %). Le phénotype Rh le plus fréquent était Dccee avec une fréquence de (25,8 %). RhD-ve s'est avéré significativement associé au résultat HDN (2 = 6,605 et P = 0,01).
Conclusion : Nous avons conclu que : 1) Il existe la présence de phénotypes Rh peu courants dans notre population. 2) Rhnull existe dans cette population étudiée sur laquelle des études similaires n'ont pas été rapportées au Nigéria. 3) Il est nécessaire de mener des études dans d'autres régions du Nigéria afin de comparer les fréquences de ces groupes sanguins rares dans la population nigériane. 4) Des études moléculaires visant à établir les raisons de la délétion et des phénotypes Rhnull chez les Nigérians et les Africains en général sont par la présente préconisées.