NMM Risly*
Ce rapport de cas décrit une femme de 35 ans avec des antécédents d'asthme intermittent léger, qui a présenté une détresse respiratoire grave d'apparition rapide peu de temps après l'ingestion de diclofénac sodique oral pour des douleurs cervicales. Malgré un contrôle efficace avec des inhalateurs pendant plus d'un an, la patiente a développé un asthme presque mortel, caractérisé par une hypoxie sévère, une hypercapnie et un état mental altéré, nécessitant des interventions immédiates et multidisciplinaires. La patiente a été traitée avec de l'oxygène à haut débit, des nébulisations consécutives et une ventilation non invasive (VNI) utilisant une pression positive à deux niveaux (BiPAP), ce qui a entraîné une amélioration clinique significative. Ce cas met en évidence le risque rare mais grave d'exacerbations de l'asthme induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et souligne l'importance d'une reconnaissance rapide et d'un traitement agressif dans la gestion des épisodes d'asthme potentiellement mortels.