Abstrait

Utilisation des lignes directrices sur la gestion intégrée des maladies néonatales et infantiles (IMNCI) et facteurs associés parmi les infirmières des établissements de santé publique de la zone d'Arsi Ouest, dans le sud-est de l'Éthiopie

Sheka Shemsi Seid, Endalew Gemechu Sendo, Tura Koshe Haso et Shamsedin Amme

Contexte : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) ont développé au début des années 1990 la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME), une stratégie conçue pour réduire la mortalité et la morbidité infantiles dans les pays en développement. Cette étude vise à évaluer les facteurs associés à l'utilisation du protocole PCIME par les infirmières de la zone d'Arsi Ouest, région d'Oromia, Éthiopie.
Méthodes : Une étude transversale institutionnelle a été menée sur un total de 185 infirmières qui ont été incluses dans des établissements de santé sélectionnés à l'aide d'une technique d'échantillonnage aléatoire simple. Les données ont été codées, saisies et nettoyées à l'aide d'Epi-data 3.1 et exportées vers SPSS version 22 pour analyse. Une analyse univariée et bivariée a été effectuée. Une analyse multivariée a également été effectuée pour contrôler d'éventuelles variables de confusion.
Résultats : Les données ont été obtenues auprès de 185 infirmières, dont 131 (70,8 %) étaient des hommes. Plus de la moitié (103) (55,7 %) des répondantes étaient âgées de 25 à 29 ans. Français L'âge moyen (± ET) était de 26,65 ± (1,7) avec une fourchette de 20 à 43 ans et 107 (57,8 %) étaient des infirmières diplômées. L'utilisation globale du protocole IMNCI était de 58,7 %. Dans l'analyse multivariée, la probabilité d'utilisation de l'IMNCI parmi les infirmières qui avaient suivi une formation IMNCI était 2,76 fois plus élevée que celle des infirmières qui n'avaient pas suivi de formation IMNCI [AOR = 2,76, IC à 95 % : 1,388, 5,51]. Les infirmières qui avaient l'habitude de toujours se référer au livret de dossiers pendant chaque processus de gestion de cas étaient trois fois plus susceptibles d'utiliser les protocoles IMNCI [AOR = 2,95, IC à 95 % : 1,48, 5,89] que leurs homologues.
Conclusions : La proportion d'utilisations de l'IMNCI dans les districts sélectionnés était faible et inférieure aux recommandations de l'OMS. Il a été constaté que la formation et la consultation fréquente du livret de dossiers étaient étroitement liées à l'utilisation des protocoles IMNCI. Par conséquent, l'accent devrait être mis sur la fourniture d'une formation IMNCI aux infirmières par les parties prenantes et sur la motivation des infirmières à toujours se référer au livret de dossiers, afin d'améliorer l'utilisation appropriée des protocoles.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié