Andrew John Jackson, Emma L Aitken, Ram Kasthuri et David B Kingsmore
Contexte : La sténose de l'arche céphalique (SAC) apparaît comme une cause importante d'échec de la fistule brachiocéphalique (FBC). La stratégie de prise en charge optimale des FAV dysfonctionnelles résultant de la SAC reste à définir. La prise en charge endovasculaire est généralement utilisée en première intention en fonction du succès obtenu dans d'autres sites de sténose veineuse. Nous comparons les résultats de l'angioplastie dans la SAC à ceux d'autres sténoses veineuses provoquant un dysfonctionnement de la FBC. Méthodes : 62 patients présentant une FBC dysfonctionnelle due à une pathologie du segment veineux ont été identifiés et ont subi une angioplastie. Les lésions ont été classées anatomiquement : 19 SAC, 22 sorties veineuses, 21 segments oscillants (< 3 cm d'anastomose). Les sténoses anastomotiques ont été exclues. L'intervention endovasculaire a été réalisée de manière standard ; angioplastie par ballonnet de 8 à 10 mm à la discrétion de l'interventionniste. Les patients ont été suivis de manière prospective par une surveillance clinique et veineuse régulière de la pression de la fistule. Français Une réintervention a été réalisée en cas de suspicion clinique de récidive. Résultats : La durée moyenne de suivi était de 402 jours. Les caractéristiques démographiques des patients étaient comparables dans les trois groupes, à l'exception d'une incidence plus faible de diabète dans la cohorte de l'arche céphalique (15,7 % contre 28,2 % contre 25,0 %). Le gonflement et les fistules anévrismales étaient des plaintes de présentation plus fréquentes dans le CAS (15,7 % contre 2,6 % contre 0 %). La longueur moyenne de la sténose de l'arche céphalique était plus courte (1,6 cm contre 3,1 cm contre 2,5 cm). La perméabilité primaire de l'angioplastie de l'arche céphalique était de 68,8 %, 43,7 % et 31,0 % à 3, 6 et 12 mois respectivement. La perméabilité assistée primaire était de 87,5 %, 81,0 % et 43,0 %. Il n'y avait pas de différence significative dans la perméabilité primaire ou assistée primaire par rapport aux autres sténoses de sortie. 2,3 interventions/patient ont été nécessaires pour préserver l'accès dans la cohorte CAS contre 1,1 intervention/patient pour les sténoses veineuses et 1,3 intervention/patient pour les sténoses du segment oscillant. Conclusion : La CAS présente une présentation clinique différente des autres sténoses veineuses. Bien qu'elle soit plus courte et qu'elle constitue apparemment une lésion cible plus attrayante, elle se caractérise par la nécessité d'une intervention endovasculaire répétée par rapport aux autres sténoses veineuses provoquant un dysfonctionnement du BCF