Deepak Narang, Shamma Shishodiya, Jaideep Sur et Niyaz Fatma Khan
Contexte : Le cancer de la bouche est l'un des cancers les plus répandus dans la population humaine. Le cancer de la bouche représente environ 3 % de toutes les tumeurs malignes et entraîne d'importants problèmes de santé dans le monde entier. De nombreux carcinomes épidermoïdes de la bouche se développent à partir de pré-cancers de la bouche tels que la leucoplasie, la fibrose sous-muqueuse de la bouche et le lichen plan. La détection précoce du cancer est d'une importance cruciale car les taux de survie s'améliorent considérablement lorsque la lésion buccale est identifiée à un stade précoce. La présente étude a été menée pour déterminer si le nombre de globules blancs peut être utilisé comme marqueur de dépistage pour le diagnostic du pré-cancer de la bouche et comparer leurs niveaux dans les lésions précancéreuses et chez les individus sains.
Méthodologie : Une étude prospective a été menée sur 60 échantillons, dont 30 étaient des lésions précancéreuses et 30 étaient des témoins sains. Dans le groupe d'étude et dans le groupe témoin, le nombre de globules blancs a été mesuré et comparé par le « test t » standard.
Résultats : Le TLC et le DLC n'ont montré aucune différence significative observée entre le groupe témoin et le groupe d'étude, sauf dans le groupe C (lichen plan) par rapport au groupe témoin dans le TLC et le nombre d'éosinophiles (valeur de p < 0,01). Le groupe d'étude total par rapport aux individus sains dans le nombre de lymphocytes s'est avéré statistiquement très différent (valeur de p < 0,001).
Conclusion : Notre étude suggère que la numération des globules blancs n’est pas une méthode fiable comme marqueur des lésions précancéreuses buccales, mais une évaluation plus détaillée avec des échantillons plus grands est nécessaire pour établir la signification de ces marqueurs.