Huihua Nie, Chen Li et Chaofan Ma
Les économistes ont toujours des divergences sur la relation entre corruption et croissance économique. Depuis fin 2012, le Parti communiste chinois a lancé une campagne anti-corruption féroce, qui a conduit à l'ouverture d'enquêtes sur un grand nombre de fonctionnaires soupçonnés de corruption. Cependant, la lutte contre la corruption n'a pas réellement favorisé la croissance économique. Pour expliquer cela, nous avons construit un cadre basé sur la réglementation gouvernementale et l'oligopole mixte. Les points de vue fondamentaux sont les suivants : premièrement, dans le but de maintenir l'équilibre budgétaire du gouvernement, la lutte contre la corruption accompagnée de la suppression de la réglementation inefficace est la politique anti-corruption optimale, qui facilitera la croissance économique. Deuxièmement, étant donné l'existence de réglementations inefficaces, le coût de la corruption est moindre et la pression sur l'emploi est plus forte ; aucune lutte contre la corruption n'est un meilleur choix que la lutte contre la corruption. Les campagnes anti-corruption chinoises actuelles qui se concentrent uniquement sur la lutte contre la corruption plutôt que sur la suppression de la réglementation sont inutiles pour le développement économique. Ces mouvements contribuent au développement des entreprises publiques au détriment de la croissance du secteur privé. En conséquence, la croissance économique dans son ensemble a été freinée.