Vineeta D, Sharad P, Ganachari MS, Geetanjali S et Santosh S
Objectif : Étudier et évaluer le modèle de prescription et l’analyse des coûts dans le service ambulatoire de dermatologie (OPD) d’un hôpital de soins tertiaires.
Méthodes : Les données ont été collectées pendant trois mois en examinant les cartes OPD et les données de prescription et la rationalité et le coût ont été évalués par les indicateurs OMS/DSPRUD et les directives cliniques recommandées par l'OMS 2013 (manuel de diagnostic et de traitement). Le coût moyen par ordonnance a été calculé. Pour l'analyse des coûts, nous avons utilisé la méthode de minimisation des coûts. Bien que nous n'ayons pris en compte que le coût total du traitement médicamenteux, le coût de tous les médicaments a été calculé en roupies indiennes à partir de l'indice actuel des spécialités médicales (CIMS). Pour chaque médicament, le coût a été calculé comme coût par μg, mg, g ou ml, selon le cas. Nous avons ensuite divisé le coût total des médicaments en deux parties, d'abord le coût total des médicaments achetés dans les pharmacies payantes et ensuite, le coût total des médicaments disponibles gratuitement dans les pharmacies OPD gratuites.
Résultats : L'analyse des données pré et post interventionnelles a montré que le nombre moyen de médicaments prescrits était respectivement de 2,95/ordonnance et de 2,62/ordonnance. Avant l'intervention, le coût moyen des médicaments par ordonnance était de 376,97 INR et après l'intervention, le coût moyen des médicaments par ordonnance était de 299,20 INR. Au cours de la période d'étude pré-interventionnelle, les préparations combinées (28,54 %) étaient la classe de médicaments la plus couramment prescrite, suivies des autres (multivitamines, vasodilatateurs topiques, antipyrétiques , rétinoïdes, etc.) (18,86 %) et des antihistaminiques (17,69 %), tandis que pendant la période d'étude post-interventionnelle, les préparations combinées (32,37 %) étaient la classe de médicaments la plus couramment prescrite, suivies des antifongiques (19,42 %) et des antihistaminiques (17,62 %).
Conclusion : Le pharmacien clinicien peut mener un tel audit périodique pour rationaliser la prescription, réduire les erreurs et suggérer une gestion rentable des maladies cutanées. Les programmes devraient être mis en œuvre dans les hôpitaux pour les médecins et les étudiants de troisième cycle, afin de montrer la comparaison et les avantages des médicaments génériques par rapport aux médicaments de marque, d'améliorer les pratiques de prescription génériques et de rendre la thérapie économique pour les patients.