Disha A Khoda, Madiwalayya S Ganachari, Tarun Wadhwa, Shashikala Walli, Bhupendra Parihar et Atul Aggarwal
Contexte : Les médicaments sont utilisés pour le bien-être d'un individu, mais en dehors de son efficacité, de nombreux effets indésirables sont observés. Les antipsychotiques sont le pilier du traitement des troubles psychotiques. La plupart des antipsychotiques de première génération et, dans une moindre mesure, de deuxième génération, sont associés à des effets indésirables tels que des symptômes extrapyramidaux (EPS), une sédation et des effets secondaires anticholinergiques. Méthode : Cette étude a été menée dans un hôpital de soins tertiaires. Le consentement éclairé a été obtenu auprès des soignants des patients. Les patients âgés de ≥ 18 ans des deux sexes admis au service de psychiatrie ont été inclus dans l'étude. Les patients en consultation externe, aux urgences, en USI et dans la population spéciale ont été exclus. L'objectif principal de l'étude était d'estimer l'incidence des effets indésirables et d'évaluer les effets indésirables en fonction de divers paramètres tels que la démographie, la classe de médicaments impliqués, le médicament individuel impliqué, le système organique affecté et l'analyse des effets indésirables (causalité, gravité et évitable). Résultat : Au total, 58 patients ont été inclus dans l'étude. Français Parmi eux, 32 patients ont connu 90 EIM. Le taux d'incidence était de 55,17 %. Une prépondérance des hommes (65,51 %) a été observée sur les femmes (34,48 %). Les benzodiazépines ont été signalées comme l'une des principales classes de médicaments impliquées dans lesquelles le lorazépam était responsable de 36,51 % des EIM. Le SNC était l'un des systèmes les plus touchés par les EIM. Conclusion : Le fait est indéniable, les patients psychiatriques sont sujets aux événements indésirables, le seul bien qui pourrait être fait à ces sujets est d'essayer d'éviter et de minimiser les événements. Cela ne pourrait être possible qu'en surveillant attentivement ces cas. Nos résultats ont montré un taux d'incidence de 79,31 %. Ce taux d'incidence pourrait être minimisé par la présence d'un pharmacien clinicien pour un meilleur traitement et une sensibilisation des patients aux médicaments.