Abstrait

Syndrome d'identification erronée délirante avec réponse au donépézil et à l'intervention comportementale chez un patient atteint de démence

Muhammad Ubaid Hafeez, Katherine T. Mun, Haris Kamal et Kinga Szigeti

Introduction : Le syndrome d'identification erronée délirante (SID) englobe un groupe de troubles dans lesquels une personne croit de manière persistante que l'identité des personnes, des lieux ou des objets est altérée. Historiquement décrit dans les troubles psychotiques, la prévalence du SID est de 15,8 % dans la maladie d'Alzheimer (MA) et de 16,6 % dans la démence à corps de Lewy (DCL). Nous présentons un cas de SID chez un patient atteint de démence qui intègre des éléments d'identification erronée de soi en miroir et de syndrome de la frontière fantôme et une réponse thérapeutique à une combinaison d'une intervention comportementale et de donépézil.

Cas : une femme blanche de 75 ans a présenté un syndrome dysphorique malin et des hallucinations visuelles depuis quatre mois. La patiente percevait son propre reflet dans une vitre comme une dame âgée qui essayait de lui voler ses « petits amis ». Ses « petits amis » étaient trois photos de soldats dans son appartement. Le MMSE était de 27/30 (WORLD) et de 23/30 (Serial 7s). L'IRM a montré une atrophie bipariétale et hippocampique droite. Le NPT a montré une altération du langage, des capacités spatiales, de la mémoire et du contrôle exécutif. Elle a obtenu un score < 1 percentile sur la fluidité des mots de catégorie, le jugement de l'orientation des lignes, les figures complexes brutes et le Beery VMI. La patiente a été diagnostiquée avec une MA probable, en utilisant le NINCDS-ADRDA et les résultats des tests neuropsychologiques (NPT) et de l'IRM. La DLB a été exclue en utilisant les critères de McKeith. Après un essai raté de rispéridone, elle a reçu du donépézil et la famille a été invitée à retirer les photographies. Le MMSE est stable avec résolution de l'auto-identification en miroir à 4 mois de suivi.

Conclusion : La faible réponse du patient à la rispéridone est cohérente avec les études précédentes suggérant les limites du traitement antipsychotique pour les symptômes psychotiques de la maladie d'Alzheimer. L'élimination du déclencheur potentiel des symptômes ainsi qu'un inhibiteur de l'acétylcholinestérase ont entraîné une rémission pouvant aller jusqu'à 4 mois. L'effet potentialisateur du donépézil sur la composante cholinergique de la voie visuo-amygdalienne/voie visuelle dorsale peut expliquer ces changements.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié