Abstrait

Prévalence de la malnutrition chez les patients hospitalisés atteints de BPCO et sa relation avec les apports nutritionnels et les résultats cliniques

Ho Yan Terry Ting*, SHY Chan, EKH Luk, QMY To, CY Wong, KL Choo

Introduction : Des études suggèrent que 25 à 40 % des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont dénutris. Un mauvais état nutritionnel chez les patients atteints de BPCO est lié à un risque accru de complications, de durée d'hospitalisation et de mortalité. Cette étude vise à étudier la prévalence du risque de malnutrition et à explorer sa relation avec les apports nutritionnels et les résultats cliniques parmi un groupe de patients hospitalisés pour BPCO dans un hôpital local de soins intensifs.

Méthode : Cent quatre-vingts dossiers de patients atteints de BPCO ayant consulté un diététicien pendant la période d'admission du 1er avril 2017 au 31 mars 2019 ont été récupérés. La prévalence du risque de malnutrition, l'apport protéique et énergétique, la mortalité, le LOS et la réadmission d'urgence dans les 28 jours suivant la sortie ont été comparés entre différents groupes à risque.

Résultats : La prévalence du risque de dénutrition parmi ces 180 patients atteints de BPCO était de 77,8 %. La durée d'hospitalisation des patients à risque de dénutrition était 59 % plus longue que celle du groupe à faible risque (8,9 ± 11,8 jours contre 5,6 ± 3,4 jours, p < 0,05). Le taux de réadmission en urgence dans les 28 jours était plus élevé chez les patients à risque que chez les patients à faible risque (37,5 % contre 20,0 %, OR = 2,44, p < 0,05), tout comme le taux de mortalité (5,0 % contre 0 %, OR 4,55, p < 0,05).

Quatre-vingt-huit patients ont des dossiers d'indice de masse corporelle (IMC), 60 % d'entre eux étaient en sous-poids avec un IMC ≤ 18,5 kg/m 2 , dont 26 % étaient classés comme sévèrement sous-poids (IMC ≤ 16,0 kg/m 2 ). Cent cinquante-six sujets ont des dossiers d'apports énergétiques et protéiques. Les apports moyens étaient respectivement de 839 kcal et 37 g, ne couvrant que 59 % et 64 % de leurs besoins.

Conclusion : La prévalence du risque de malnutrition est élevée chez les patients hospitalisés atteints de BPCO, et ces patients sont plus susceptibles d'avoir des résultats cliniques et un état nutritionnel plus médiocres. Une augmentation de la durée d'hospitalisation, un taux de mortalité plus élevé, un taux de réadmission plus élevé et des apports nutritionnels plus faibles sont courants chez les patients hospitalisés souffrant de BPCO malnutris. Une évaluation nutritionnelle régulière est donc essentielle pour les patients atteints de BPCO aux premiers stades de la maladie afin de prévenir et de traiter la malnutrition.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié