Mohammed Salim, Nimisha Hussain, T Balasubramanian, Muhammed Lubab, Nayana SA, Nimisha Hussein et Nathaliya PM
Le programme indien de signalement des effets indésirables des médicaments (EIM) a ciblé tous les professionnels de santé, mais la réponse est très limitée. Le signalement des EIM est très concentré dans les milieux hospitaliers et les pharmacies communautaires ne sont pas au courant de ce changement. Cette étude a été menée pour évaluer l'attitude, les connaissances et le comportement des pharmaciens communautaires à l'égard des aspects liés aux EIM. Une étude prospective réalisée sur six mois, un questionnaire validé auto-préparé a été utilisé. Un programme de sensibilisation a été mené et un questionnaire de rétroaction a été fourni. Une amélioration a été constatée après le programme de sensibilisation. Le taux de réponse obtenu était de 93,7 %. Les pharmaciens sont conscients du bénéfice qu'un patient peut obtenir si un EIM est signalé et certains ont remarqué un EIM. Peu de pharmaciens connaissaient l'Organisation centrale de contrôle des normes des médicaments (CDSCO) comme centre de signalement des EIM. La majorité des pharmaciens orienteraient les patients vers le médecin, en cas d'apparition d'EIM. Selon 26,67 % des pharmaciens participant à l'étude, un emploi du temps chargé est considéré comme un facteur essentiel de sous-déclaration d'un EIM. Une formation adéquate doit être dispensée au pharmacien communautaire pour qu'il acquière des connaissances actualisées sur les effets indésirables.