John K Asamoah
L’étude a tenté d’examiner comment le leadership peut être utilisé pour lutter contre la corruption dans les structures de gouvernance décentralisées du Ghana. Dans la conduite de l’étude, une technique d’échantillonnage ciblé a été utilisée pour sélectionner les principaux responsables de l’assemblée municipale du sud de la GA dont les fonctions favorisent souvent les pratiques de corruption. La technique du questionnaire a été l’instrument de recherche tandis qu’un logiciel statistique pour les sciences sociales a été utilisé pour faciliter l’analyse des données recueillies sur le terrain. Les conclusions de l’étude ont révélé que la sous-facturation, la surfacturation, le paiement de travaux non effectués, entre autres, sont des pratiques de corruption graves qui prévalent au sein des structures de gouvernance décentralisées de base. Il est également apparu que l’ingérence politique, la nomination d’agents politiques à des postes clés dans les unités de gouvernance, favorisent toutes les pratiques de corruption. L’étude a noté que si l’ingérence politique peut être supprimée dans l’administration de ces structures décentralisées, des dirigeants efficaces qui sont principalement des technocrates peuvent offrir un cadre de gestion solide pour mettre en œuvre le programme de développement de ces structures décentralisées. L’étude a appelé les gouvernements des pays africains à s’efforcer de financer les activités des partis politiques afin d’éliminer la nécessité d’amasser des richesses par des moyens justes ou injustes pour renforcer les structures politiques afin de remporter les élections. Des dirigeants forts sont nécessaires pour lutter contre la corruption, mais il est également nécessaire d’atténuer complètement l’effet de l’ingérence politique dans la gestion des structures de gouvernance décentralisées.