Mohammed Ibn Mukhtar
Le Secrétariat du Commonwealth propose un nouveau concept de réforme : « l’approche pangouvernementale [WoG] pour atteindre les objectifs nationaux de développement » pour les gouvernements africains du Commonwealth. Une analyse critique de cette conception ne parvient pas à la différencier de l’actuel « gouvernement intégré » ou de la « gouvernance ». Bien qu’il s’agisse d’une question de sémantique, WoG construit son cadre autour de trois questions pour le différencier des autres et lui donner un aspect unique. En situant l’expérience de la réforme du secteur public du Ghana dans les réformes administratives et la littérature sur la coopération au développement, mélangées à une série d’histoire culturelle africaine, les réponses sont construites dans un contexte africanisé. Cette approche WoG naissante, compte tenu de son caractère unique, l’influence prépondérante des partenaires au développement pourrait entraver ses progrès, comme ils l’ont démontré avec les réformes précédentes. De plus, pour qu’elle soit africanisée et efficace, les dirigeants doivent identifier, comprendre et communiquer les valeurs et les besoins nationaux pertinents de manière cohérente avec les gouvernés.